Recommandation 10
Pour s’assurer que les UMOP puissent être déployées à un moment raisonnable, les commissions et les chefs devraient tenir compte des facteurs énoncés dans la LSCSP et renforcer la capacité des ÉLP à appuyer les stratégies de planification, s’il y a lieu.
Les commissions des services policiers devraient confirmer auprès de leurs chefs que le service répond au moins, conformément au sous-alinéa 7 (2) (1) (i) du Règlement de l’Ontario 392/23 pris en vertu de la LSCSP, aux exigences de déploiement de l’effectif de leur UMOP. Cette exigence comprend le déploiement d’au moins une section composée de 32 policiers, dont un chef de section et un commandant d’unité d’UMOP dans un délai raisonnable.
Les commissions devraient s’assurer qu’une UMOP puisse être déployée dans un délai raisonnable, compte tenu des nouveaux facteurs énoncés dans la LSCSP, à savoir :
L’IG encourage les services, les commissions et les intervenants à collaborer pour élaborer une approche analytique pour déterminer ce qu’est un délai raisonnable. En fin de compte, l’IG déterminerait si, à l’avenir, la norme raisonnable est respectée. Toutefois, une approche coopérative peut maintenant favoriser une certaine uniformité dans le modèle.
De plus, le réseau d’ÉLP entre les services pourrait, le cas échéant, partager des renseignements, combiner des stratégies pour mobiliser les manifestants, promouvoir l’éducation et travailler à des événements légitimes, sécuritaires et pacifiques. Pour faciliter cette approche, les chefs de police sont encouragés à intégrer les ÉLP à leur formation sur l’ordre public afin d’appuyer leur préparation et leur participation aux interventions sur l’ordre public, le cas échéant et à la discrétion du service.
De plus, le ministère et les chefs de police devraient collaborer pour assurer une formation uniforme des ÉLP à l’échelle de la province afin d’appuyer l’interopérabilité entre les services d’interventions conjointes en matière d’ordre public.
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iii. Services médicaux d’urgence intégrés en cas d’incendie et de soins paramédicaux
Le SISP a constaté que de nombreuses UMOP intègrent efficacement les services d’incendie et les services paramédicaux à leurs UMOP. Ces membres des pompiers et des ambulanciers reçoivent une formation initiale et participent à la formation annuelle des UMOP. Reconnaissant qu’il pourrait être plus difficile pour les pompiers et les ambulanciers paramédicaux et pour la Police provinciale de participer aux services régionaux, ceux qui comptent des pompiers et des ambulanciers paramédicaux intégrés à leurs UMOP parlent favorablement de leur participation et de la sécurité accrue du public et de la police pendant les déploiements. Bien que le travail continu des services de police visant à inclure et à intégrer ces partenaires essentiels ne soit pas obligatoire, il améliore la capacité des services de police de répondre de façon plus complète aux problèmes de sécurité du public et des agents qui peuvent survenir dans les déploiements visant à maintenir l’ordre public.